Le basket, vecteur de cohésion sociale et de lutte contre les inégalités

En effet, l’AFD et la BAL ont accordé leurs violons en janvier 2020 pour mettre en place ce programme «edutainment» qui est  une forme de divertissement à visée éducative utilisant des supports médias tels que la télévision, les réseaux sociaux ou d’autres outils numériques. 
Et le sport est un levier important dans ce projet, grâce à ses vertus en termes de développement personnel, de partage de valeurs universelles, de cohésion et de sensibilisation à l'importance de la vie citoyenne. 
«L’inclusion sociale des jeunes»
Le programme regroupait  20 jeunes filles et garçons au sein d’une académie de basketball pendant trois semaines. Ils venaient de sept pays : Côte d’Ivoire, Bénin, RD Congo, Togo, Sénégal, Mali et Maroc. 
«La pratique du basket sur l’ensemble du continent est au cœur de nos activités. On veut utiliser les vertus du sport pour impacter dans la vie des populations surtout les jeunes. Ils doivent avoir cette opportunité de se prendre en charge, d’étudier, de vivre leur passion pour le sport et d’entreprendre. Cela passe par des programmes inclusifs qui mettent en concurrence les jeunes filles et garçons du continent. Ils montrent leur potentiel athlétique mais aussi leur niveau d’études. Ces deux jeunes, Abdou Khadre Kébé et Badiallo Dicko, ont été choisis sur un certain nombre de critères : les aptitudes dans le jeu, le comportement, la tenue en public, etc. La BAL a mis plusieurs programmes pour promouvoir les jeunes et le leadership féminin. On peut citer la BAL-Elevate ou encore BAL4Her», mentionne le président de la Basketball Africa League. 
Une série documentaire en cours…
Directeur de l’Agence Française de Développement au Rwanda, Arthur Germond a mis l’accent sur les nombreux investissements en Afrique, ces dernières années. Il parle d’une enveloppe de plus de 12 millions d’euros (7,8 milliards de FCFA). En effet, l’AFD appuie plusieurs programmes de développement du sport. Elle fait partie des partenaires stratégiques du Sénégal dans l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026. 
Pour sa part, Clémentine Monnier, responsable du projet RAES, annonce la sortie d’ici la fin de l’année d’une série documentaire sur les différents camps Alley-Oop Africa retraçant le quotidien des 250 jeunes y ayant pris part. Ce sera une série de 12 épisodes de 60 minutes. 

Mor Bassine NIANG, envoyé spécial à Kigali (Rwanda)