ONGAM : le président Ousmane Iyane Thiam jette l'éponge

Président, pouvez-vous revenir sur les grands points débattus, lors de ce Comité exécutif ?
Nous avons réuni le Comité exécutif de l’ONGAM, pour deux raisons : la première, c’est le lancement des activités de vacances par l’ONGAM que nous devons préparer ; la deuxième, c’est l’assemblée générale de l’ONGAM que nous devons préparer aussi. Suite à notre réunion, nous avons installé un comité préparatoire de cette assemblée générale, dirigé par le président Aliou Dabo et nous avons aussi fixé la date de notre assemblée générale pour le 7 septembre à Dakar dans un hôtel de la place. Sur ce, j’ai décidé de ne pas me représenter au poste de président de l’ONGAM. J’ai le droit de me présenter parce que j’en suis à mon premier mandat à l’ONGAM mais notre règlement prévoit deux mandats. Toutefois j’ai décidé, vu que je suis à la tête de la structure depuis sa naissance, de faire place à la jeunesse et à un nouveau président. Cela pour montrer que nous, au niveau l’ONGAM, nous, les dirigeants du Navétane de l’ONGAM, nous sommes aussi non seulement pour la démocratie mais aussi pour la promotion des jeunes dans le mouvement Navétane. Parce que nous sommes convaincus que le Navétane est une histoire de jeunes et qu’il faudrait que le dirigeant du Navétane évite de s’éterniser aux différents postes et je pense qu’aujourd’hui (dimanche), j’ai reçu les félicitations du Comité exécutif, pour cette décision et les membres ont accepté ma décision de ne pas me représenter.

Comment se porte l’ONGAM, après 5 ans d’existence ? 
Aujourd’hui, on ne peut dire que Alhamdoulilahi Rabil Alamine ! Nous nous portons très bien parce que, depuis la création de cette structure en 2019, nous ne cessons, aujourd’hui, d’avoir une adhésion massive des ASC, un peu partout au Sénégal. Notre crédo, aujourd’hui, c’est la transparence, la démocratie et surtout le respect du calendrier des vacances et le respect du calendrier scolaire. Donc, nous voulons vraiment éviter d’organiser des activités en période d’année scolaire et nous préparons aussi à lancer nos activités de vacances agricoles. Vous n’êtes pas sans savoir que le Gouvernement a demandé aux jeunes de participer aux vacances agricoles. Donc, nous avons sensibilisé nos ASC, qui sont dans les Zones rurales à s’organiser, pour lancer les activités de vacances agricoles. Je veux dire aussi que cette idée de vacances agricoles n’est pas nouvelle chez l’ONGAM. Nous avons beaucoup de Zones, dans les milieux ruraux qui, depuis trois ans, font des activités agricoles et même des ASC, qui se sont transformées en ASCE, c’est-à-dire Association sportive culturelle et économique, en montant des GIE, pour faire des activités économiques et c’est par là qu’on a eu des projets agricoles, qui ont été faits par certaines ASC.

Après Kolda et Sédhiou, quelle région abritera les prochaines phases nationales de l’ONGAM ?
Aujourd’hui, nous avons deux propositions : la première c’est Thiès, tout sachant qu’à Thiès nous sommes présents dans deux départements, la deuxième qui est très intéressante d’ailleurs, c’est Saint-Louis. Le Comité exécutif a vu qu’à Saint-Louis, ils ont  pris leur responsabilité pour jouer les Navétanes, pour faire leur activité en dehors de l’ONCAV et ils sont en train de le faire à merveille. Donc, le Comité exécutif de l’ONGAM m’a demandé de prendre attache avec l’organisation des Navétanes de Saint-Louis, pour voir si on peut faire quelque chose ensemble. Parce que nous savons que nous avons le même objectif : c’est de combattre l’injustice dans le mouvement Navétane et de promouvoir la transparence et la démocratie. Je pense que ça, aujourd’hui, c'est le crédo de l’ONGAM. Alors le Comité exécutif m’a demandé de prendre attache avec les autorités saint-louisiennes de cette organisation, pour voir si on peut faire une organisation en joint-venture avec eux, pour des phases regroupées. Parce que nous, nous nous sommes établis dans tout le pays et les Saint-Louisiens ont une structure régionale. Nous allons les approcher, pour voir les tenants et les aboutissants de cette possibilité. 

Par Abdoulaye DIAGNE