BAL Innovation Summit 2024 : L'autonomisation de l’Afrique au cœur des priorités

vendredi 31 mai 2024 • 443 lectures • 0 commentaires

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BAL Innovation Summit 2024 : L'autonomisation de l’Afrique au cœur des priorités

Le 3ème Sommet de l’Innovation, une initiative de la Basketball Africa League, a vécu jeudi dernier, à l’hôtel Marriott de Kigali. Cet évènement a rassemblé des sommités du sport, des arts, de la culture, de la mode, du tourisme, entre autres secteurs d’activités économiques. Les échanges ont porté sur l'inspiration, l'autonomisation et l'élévation de l'Afrique grâce à l'innovation dans le basketball et le sport.

On ne le dit toujours. La Basketball Africa League (BAL) est plus que le simple fait de voir le ballon orange rebondir sur le parquet. La Ligue développe une batterie de programmes pour booster l’économie du sport en Afrique. Cela passe par des initiative comme le Sommet de l’Innovation qui permet à l’Afrique et sa diaspora de voir les voies et moyens pour un développement durable. «Lorsque nous avons lancé la Ligue, l’objectif primordial était de devenir un catalyseur et un point d’ancrage pour l’industrie du sport à travers l’Afrique, en créant des emplois, en inspirant les jeunes, en responsabilisant les communautés et en élevant l’Afrique», soutient le président de la BAL, Amadou Gallo Fall. 


Et depuis 2021, la BAL fait son bonhomme de chemin. Des centaines de personnes travaillent directement ou indirectement grâce à la vision panafricaniste du président Amadou Gallo Fall. Des milliards sont injectés dans l’économie africaine chaque saison. Et le Rwanda a su saisir l’opportunité pour bâtir l’employabilité des jeunes. «L’un des objectifs clés du sommet sur lequel nous sommes également alignés est l’autonomisation des jeunes. Nous investissons ainsi dans l’avenir de notre continent», laisse entendre Aurore Mimosa Munyangaju, la ministre des Sports du Rwanda. 


La BAL sur 6 ou 7 mois ?
Toutefois, il faut des préalables pour développer la BAL et  l’industrie du sport en Afrique. Les infrastructures font défaut dans plusieurs pays. A cela, il  y a l’absence de politique sportive et cela ne favorise pas la venue des investisseurs. Manager général des Raptors Toronto et Fondateur de Giants Of Africa, Masai Ujiri estime qu’il faut revoir l’écosystème du sport africain. «Nous considérons le sport comme un loisir et une compétition, mais nous devons commencer à considérer le sport comme une entreprise. Nous devons voir grand en Afrique parce que nous appartenons à ce monde. Il ne s’agit pas seulement de venir ici, de jouer dans un championnat et de repartir. Cette Ligue doit durer 6 à 7 mois. Nous avons besoin d’infrastructures, d’arènes et d’écosystèmes qui les entourent sur tout le continent. Qu'il s'agisse d'hôtels, de marchandisage, de droits de dénomination, de nourriture et de boissons, tout cela viendra. Soyons visionnaires et anticipons. Nous devons nous inspirer nous-mêmes et inspirer les jeunes». 


Partenaire de la BAL depuis 2021, Rwanda Development Board est dans une démarche inclusive. La structure porte les grand projets de l’État rwandais et parvient à vendre la destination. «La stratégie sportive du Rwanda n'est pas isolée. Elle s'inscrit dans la vision du pays qui s'aligne sur la transformation que nous souhaitons pour notre nation et pour l'Afrique en général», confie Deputy CEO de Rwanda Development Board, Nelly Mukazayire. 


Mor Bassine NIANG, 
envoyé spécial à Kigali (Rwanda)

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