Basket - Gora Camara, pivot des Lions : «Notre objectif est de gagner l’Afrobasket»

vendredi 28 février 2025 • 175 lectures • 0 commentaires

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Basket - Gora Camara, pivot des Lions : «Notre objectif est de gagner l’Afrobasket»

Il a intégré la sélection nationale en août 2023, lors du tournoi de préqualification à Lagos. 18 mois après, l’ancien joueur de la Jeanne d’Arc fait partie des éléments clés de l’équipe. Gora Camara a disputé tous les six matchs des éliminatoires de l’Afrobasket. Avec 107 minutes disputées, il est le 6ème joueur le plus utilisé après Brancou Badio (159 mn), Amar Sylla (148 mn), Karim Mané (140 mn), Pape Moustapha Diop (126 mn) et Youssou Ndoye (125 mn).

Le pivot de Rivierabanca Basket Rimini a contribué au carton plein avec 41 points inscrits, 39 rebonds, 2 passes décisives, 2 interceptions et 3 contres. Avant de s’envoler pour l’Italie, le joueur de 23 ans s’est entretenu avec RECORD. Il est revenu sur les éliminatoires, la concurrence en sélection, l’Afrobasket masculin en août prochain, entre autres sujets…


Gora, le Sénégal a fini invaincu les éliminatoires. Quelle analyse faites-vous de ces 2 fenêtres ? 
Le but était de gagner nos trois matchs au Sénégal. Après cela, arrivé ici (Rabat), nous avons eu une discussion avec le coach (Mamadou Guèye). L’affaire est devenue plus qu’une simple qualification à l’Afrobasket, c’était rendre au Sénégal son lustre d’antan. De le repositionner à son classement habituel au niveau des Ranking des Equipes nationales et mondial. On a joué les matchs en étant conscient de ce qu’on voulait, faire le carton plein et se qualifier. 


Vous êtes en sélection depuis août 2023. Qu’est-ce qui fait la force de cette équipe ?
Cette équipe est différente de celle que j’ai intégré au mois d’août. Certes se sont les mêmes joueurs, mais on a beaucoup évolué surtout côté basket. On a énormément joué ensemble, presque deux ou trois ans. Donc c’est devenu une répétition, nous nous connaissons bien raison pour laquelle le jeu est fluide. On a aussi beaucoup de ressources, donc ça marche bien entre nous. La force de cette équipe c’est que tout le monde connait son rôle. Parfois certains ne sont pas à leur niveau, d’autres le sont. Mais si chacun connait et respect son rôle tout devient plus facile. Surtout sans frustration chacun sait ce qu’il doit faire. On ne peut pas tous marquer 20 points par match, à chacun son moment de gloire. Raison pour laquelle, nous avons plusieurs scoreurs.   


Le jeu intérieur fait partie des secteurs où il y a le plus de concurrence. Comment appréhendez-vous cela surtout avec les possibles renforts ?
Je suis arrivé à une période où il y avait une très forte concurrence. Je n’anticipe pas sur des choses qui ne se sont pas encore passées. Je sais qui je suis, et le basket que je fais. Je sais que la concurrence sera rude. Youssou Ndoye le sait, ceux qui doivent arriver le savent aussi. Les renforts seront les bienvenus, mais en sachant que rien ne leur sera donné. 


Et vos forces dans le jeu ?
Mes forces, on ne peut pas comparer la façon dont je joue en club et en sélection. C’est un peu différent. En club , je suis un scoreur.  En sélection, coach Ngagne veut un jeu rapide, c’est-à-dire un 5 qui pose des pick and roll. Avec ce système, le ballon arrive 2 fois sur 10. Le reste se disperse parce que c’est sur moi qu’on défend. Le help (aide défensive) vient sur toi pour libérer les angles. Je joue dans cette position en équipe nationale, alors qu’en club je suis un scoreur. Donc, j’ai deux versions de jeu que j’utilise quand j’ai l’opportunité mais pas trop. En sélection, je peux encore m’améliorer en défense. Sur le plan offensif, je ne crois pas trop surtout avec notre façon de jouer. On joue souvent en pick and roll. En club, j’attaque beaucoup le cercle. J’ai cette possibilité d’attaquer parce qu’il y a un jeu posé vers l’intérieur sur le 5 (pivot). Ce qui est différent ici. 


Le Sénégal court après un 6e titre continental depuis 1997. Pensez-vous que ce groupe peut mettre fin à cette disette ? 
Sincèrement, depuis qu’on a formé ce groupe, l’objectif reste l’Afrobasket. Raison pour laquelle, nous avions réalisé le carton plein pour qu’une fois à l’Afrobasket qu’on puisse enchaîner les victoires sans se prendre la tête. On est en train de nous préparer pour l’Afrobasket. On est de jeunes compétiteurs, donc je ne pense pas qu’il y ait quelque chose qui puisse nous faire douter par rapport à notre objectif. Tout ce qu’on dira, ne sera que des excuses. Si nous sommes dans de bonnes conditions, pourquoi pas gagner le prochain Afrobasket. 


Envisagez-vous de rester à Rivierabanca Basket Rimini ou vous avez des contacts ailleurs ?
Il y a des possibilités que je quitte l’Italie. On est premier dans le championnat depuis le début de la saison. Je continue à avoir de l’impact avec ma façon de jouer et comme l’entraineur voudrait que je joue. Tout va bien en club, mais j’espère qu’on finira premier dans ce championnat. J’aurais bien aimé gagner la Coupe d’Italie. Mais j’ai beaucoup d’offres venant de la France et d’Espagne. C’est plus probable que je quitte l’Italie à la fin de la saison que d’y rester. 


Mor Bassine NIANG, à Rabat

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Hubert Mbengue

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