Formation - Dreamers Village Sénégal : 60 pensionnaires de 8 à 15 ans

lundi 6 novembre 2023 • 348 lectures • 0 commentaires

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Formation - Dreamers Village Sénégal :  60 pensionnaires de 8 à 15 ans

Dreamers Village a été officiellement lancé, ce lundi, au stade municipal des Parcelles Assainies. C’est un programme de développement communautaire, mis en place par Ria Money Transfer, grâce à la collaboration avec l’Inter Milan. L’académie du Sénégal va regrouper 60 jeunes garçons, âgés de 8 à 15 ans.

Il a pour mission d’ouvrir des voies et offrir une vie meilleure aux enfants à travers les activités culturelles et sportives. Ce programme met l’accent sur le respect, la collaboration, l’endurance et la persévérance. Cette cérémonie a été présidée par Sophie Camara, première adjointe au maire des Parcelles Assainies. «On est très de vous recevoir aux Parcelles Assainies, une ville qui est contente d’accueillir cette académie. C’est un honneur et on vous souhaite un bon programme», dit-elle. 
Directeur Afrique Ria, Malick Seck revient sur le choix du Sénégal.  «Après le Maroc, avant-hier (samedi), c’est la deuxième fois qu’on organise cela pour l’Afrique. Ce «Dreamers Village» est organisé par Ria, présent dans 265 pays et Dakar abrite le bureau régional Afrique. Comme le Maroc, le Sénégal a été choisi pour l’importance de ses transferts et sa dynamique évolution dans le foot. Le Sénégal reçoit pas moins de 1500 milliards FCFA par an. Il fait partie du Top 5 des meilleurs clients de notre groupe, c’est une communauté très dynamique. La troisième raison, c’est que c’est un pays de sport. Le troisième pays est l’Ile Maurice. On a l’habitude de ce genre de projets pour aider la jeunesse». 
Sortir des Koulibaly et Sadio
Ancien joueur de l’Inter Milan et de Parme, Sébastien Frey pense que cette académie pourrait contribuer à l’épanouissement des enfants qui sont les fondements du projet.  «Je représente l’Inter Milan qui a créé ce partenariat via Ria. C’est le «village des rêves», il s’agit de faire en sorte que beaucoup d’enfants africains qui ont un rêve dans le sport et dans la vie puissent le réaliser. Les enfants sont le présent et surtout le futur. Essayons de leur offrir un futur joyeux, heureux et plein de bonheur. C’est le premier pas qui vient d’être posé. L’Inter est beaucoup dans le social avec des académies dans le monde. Cela va nous ouvrir de belles portes. Pour nous, les enfants sont très importants. La deuxième étape sera de donner de la continuité pour pouvoir, à travers des stages, faire en sorte que les enfants prennent du plaisir, que ce soit sportivement et humainement parlant. Aujourd’hui, il y a 60 enfants. J’espère qu’il y en aura plus». 
Le vainqueur de la coupe d’Italie 2002 avec Parme soutient que c’est une porte ouverte aux jeunes de pouvoir intégrer l’Inter Milan ou d’autres clubs européens. «Cela fait partie du projet, qu’ils soient recrutés à l’Inter. On aurait pu venir avec beaucoup de matériels mais il y a eu un souci de dernière minute. A partir de l’année prochaine, j’espère qu’il y aura des stages à l’Inter Academy. Et, pourquoi pas, dans quelques années, découvrir un nouveau Kalidou Koulibaly, Sadio Mané. C’est tout ce  qu’on leur souhaite. C’est le rêve de tout footballeur comme cela a été mon cas. On parle beaucoup d’immigration, avec la collaboration avec l’Inter, le projet de Ria envoie un message de paix pour lutter contre le racisme». 


Le social au cœur du projet…
Pour sa part, José Cabral, vice-président Europe et Moyen-Orient Ria Money Transfer, évoque l’aspect social du projet. «Nous partageons énormément de valeurs avec l’Inter. Par essence, le club a été créé pour accueillir des étrangers. Ria c’est un peu la même chose. L’idée est de faire rêver les enfants. C’est 50 à 60 enfants au Sénégal, au Maroc et à Maurice. L’objectif n’est pas de créer des professionnels mais d’arriver à atteindre ses objectifs au bout d’un travail d’équipe. C’est une première étape et c’est un honneur de pouvoir aider un quartier, une ville, un pays comme le Sénégal. J’espère que cela donnera des idées à d’autres.  Nous avons construit une école au Sri Lanka, puits au Cameroun, ce sont des initiatives qui impactent les communautés et cela vient des travailleurs. Si, en plus, on a l’appui d’un club comme l’Inter pour montrer ce qu’on fait, il n’y a pas mieux», confie-t-il. 


Mor Bassine NIANG

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