Max Mbargane : «Si ce n’était pas Battling Siki, je serais déjà mort depuis»

jeudi 28 avril 2022 • 2395 lectures • 1 commentaires

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Max Mbargane : «Si ce n’était pas Battling Siki, je serais déjà mort depuis»

Membre-fondateur de l’écurie Lansar, Max Mbargane gère les intérêts de beaucoup de lutteurs dans l’arène. Il aide également les promoteurs dans l’organisation de leurs combats. Manager de Siteu, Max Mbargane est considéré comme le «père» de tous les lutteurs. D’ailleurs, ils l’appellent presque tous «Père».

Max Mbargane était membre du staff de Gaston Productions avant rejoindre celui de Leewtoo Productions avec Pape Thialis Faye. Mais derrière cette casquette de manager, l’homme fut également un grand lutteur. Il a livré 8 combats pour 7 victoires. En mbappat, il a battu des champions comme Ambroise Sarr et Boy Kaïré. N’eut été sa blessure, il aurait pu devenir Roi des arènes. Mais durant sa carrière, il a échappé de peu la mort. Avec Iba Kane, Max Mbargane nous raconte sa face cachée.


L’origine du nom Max Mbargane


«Le nom Max Mbargane m’a été collé lorsque je luttais dans les mbappat. Mansour Diop de Thiès m’a attribué ce nom. J’étais un lutteur très doué. J’ai lutté à Mbour à deux reprises contre Mory Touré et Mass Kandji. Je l’ai tous deux battu. J’ai lutté à Thiès. J’y ai battu Rambo avant que Lamine Diagne ne me terrasse. J’ai lutté à Niangue avec des victoires devant Samba Lam et Birane Coumba. J’ai lutté à Keur Matar avec une victoire face à Ngagne Faye. J’ai lutté à Diogo, j’y ai battu Boy Yanda. Voilà, les combats que j’ai effectués. C’est un bilan de 7 victoires contre 1 défaite. C’est Lamine Diagne qui m’a battu et j’ai pris ma revanche. Puisqu’il m’a trouvé à Kaolack, une semaine plus tard, dans un mbappat qu'Aymirou Gningue avait organisé et je l’ai battu à cette occasion.»


À Mbour, Max Mbargane frôle la mort


«J’ai failli mourir dans un gala de lutte. C’était lors de mon combat contre Mory Touré. Toubabou Dior fêtait sa victoire contre Manga II et, à cette occasion, un gala a été organisé par ses proches et je devais livrer le grand combat contre Mory Touré, à Mbour. Lorsque j’ai terrassé Mory, ses supporters m’ont trouvé sur lui et m’ont poignardé avec des cornes. Si ce n’était Battling Siki (décédé la semaine passée, ndlr) aujourd’hui, je serais déjà mort, depuis. Battling Siki s’est battu jusqu’à me libérer de mes agresseurs. Il m’a envoyé directement à l’hôpital. C’est à partir de là-bas que les médecins ont enlevé le bout de corne qui logeait dans mon épaule. C’est cette blessure qui a gâché ma carrière.»


Ambroise Sarr et Boy Kaïré «dans la sauce»


«Ambroise Sarr, on s’est croisé en mbappat, à Thiès, au «Bayaal Khioudia Badiane». Je faisais la loi dans le gala. Et Ambroise Sarr est venu avec sa voiture pour m’arrêter. À l’époque, il était déjà connu. Il aimait la lutte, c’est pourquoi il continuait dans les mbappat malgré sa notoriété dans la lutte avec frappe. Au coup de sifflet de l’arbitre, il a cherché à m’imposer sa force. Je l’ai laissé venir avant de lui administrer un mbott qu’il n’a pas pu résister. C’est là-bas que je l’ai battu. Boy Kaïré, également, on s’est croisé en mbappat, à l’arène Air Liquide. Un combat âprement disputé d’ailleurs. Mais j’ai fini par le terrasser. J’ai lutté au stade Iba Mar Diop en mbappat et à l’occasion du Drapeau du chef de l’État.»


Assane Walo GUEYE

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Publié par

Hubert Mbengue

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