Stéphane Le Mignan, coach FC Metz : «Ce partenariat avec GF est remarquable»

7 joueurs issus de GF sur une feuille de match du FC Metz, un chiffre record sous votre houlette. Pourquoi ce choix ?
On a essayé cette année, d’accompagner les jeunes avec des joueurs plus matures. Du coup, ces jeunes joueurs se développent encore mieux car ils sont à l’écoute des anciens qui ont plus d’expérience. On essaie de trouver le bon équilibre avec ces jeunes talentueux qui viennent de GF et les joueurs plus matures et ça fonctionne. Il y a des joueurs qui viennent tout juste d’arriver. Il y a le changement d’environnement, des méthodes de travail. Ça prend quelques temps pour l’adaptation. Mais on voit que ça avance bien. Des joueurs explosent comme Sabaly (Cheikh Tidiane) qui est 2e meilleur buteur de la Ligue 2.  Il y a Papa Diallo, Sadibou (Sané), Idrissa (Guèye). Je pense qu’il y a des étapes intermédiaires après avoir été ici à GF. On essaiera de trouver les bonnes solutions. C’est remarquable d’avoir ce partenariat depuis 20 ans. On voit l’évolution et la qualité des installations sur place. Il y a quelque chose de très intéressant pour les joueurs en tout cas.

Idrissa Guèye, le dernier venu, s’est rapidement fondu dans la masse. Qu’est-ce qui explique cela ?
L’intégration d’Idrissa Guèye a été plus rapide que prévue. C’est vrai qu’il était venu avec une grave blessure contractée ici (c’était en avril 2024 à Saint-Louis). Mais il y a beaucoup de discipline ici et ça joue. Je vois que le slogan de GF c’est ça (rigueur-travail-discipline). Comme ça, Idrissa Guèye est discipliné, rigoureux, il a envie de travailler. Avec ces ingrédients, on avance plus vite que n’importe quel joueur.

Votre club est 2e de Ligue 2. La montée reste l’objectif principal ?
L’objectif, cette saison, est clair depuis le début. C’est la montée. Le club veut remonter en Ligue 1, c’est là où se trouve place. On se bagarre. On est 4, 5 clubs dans le haut du classement. Il reste 7 matchs à jouer. On est dans les cordes et maintenant, il faut tenir.

Par Abass FAYE