Pétanque - Falilou Diop, président du DUC : «Permettre aux Lions de former leur équipe»

lundi 28 octobre 2024 • 526 lectures • 0 commentaires

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Pétanque - Falilou Diop, président du DUC : «Permettre aux Lions de former leur équipe»

Passer de doublettes à la mêlée à triplettes choisies, la 2ème Coupe du Directeur du COUD fixée ce dimanche entraîne de plein pied dans la préparation des Lions sur la route des Mondiaux de Dijon (France), en décembre prochain. Mouhamadou Falilou Diop dit «Fallou», président de la section pétanque du DUC, le club hôte de ce concours dominical, anticipe sur l’événement.

On s’achemine vers la 2ème édition de la Coupe du Directeur du COUD pour ce week-end ?
Nous organisons pour la deuxième fois, la Coupe du Directeur du COUD. En termes de changement sur le programme par rapport à celui de l’édition écoulée, il faut noter que cela passe de la formule en doublettes à la mêlée en triplettes choisies. Ce changement s’inscrit dans la trajectoire du Championnat du monde de décembre prochain et l’équipe nationale est en pleine préparation. Ce qui signifie que si l'on joue en triplettes choisies, cela permet aux Lions sélectionnés de former leur équipe et vraiment de s’entraîner en trouvant de la compétition sur place. À part cela, il n’y a pratiquement pas de grands changements sinon de souligner l’apport de la Direction du COUD qui nous appuie en termes de subvention annuelle qui permet de fonctionner et aussi d’organiser cette 2ème édition-là.


Comment se porte votre section incluse au sein du DUC ?
Nous ne faisons que de la pétanque au sein du Campus universitaire qui recense une quinzaine de sections sportives. On n’a pas d’autres activités. Peut-être que si on avait les moyens, on pourrait songer à faire autre chose. Nous avons mis la section pétanque du DUC en 2020. Notre mandat est fini en septembre dernier et l’AG élective d’alors avait permis de reconduire le Bureau en place à part quelques retouches. Du coup, nous entamons un nouveau mandat olympique tablé sur 4 ans. Nous faisons notre petit bonhomme de chemin et avec le temps nous espérons que le COUD va nous aider à réaliser un boulodrome. De sorte que les étudiants puissent jouer avec nous à la pétanque tous les soirs. Et quand je parle de boulodrome, ce sera une aire de jeu bien équipée avec toutes les commodités requises. Bureau, toilettes, des bancs tout autour et éclairage entre autres seront effectifs au sein de ce boulodrome en question. Un boulodrome vraiment avec un environnement où il fait bon vivre que les étudiants pourront fréquenter après les cours.


En votre qualité de votre 1er vice-président de la Fédé, un mot par rapport à cette casquette ?
Dans le cadre de la structure fédérale, nous apportons, si je peux dire, notre savoir-faire, notre compétence et notre connaissance du milieu associatif. Nous avons œuvré pour le renouvellement de la Fédération et l’installation d’un nouveau Bureau avec à sa tête le président Brahim Derwiche. Nous sommes à mi-mandat car ayant déjà fait 2 ans de règne avec quelques réalisations et innovations. Là, je pense que le bilan que nous avons adressé lors de la dernière AG (d’infos, ndlr) prouve que nous sommes dans la bonne voie même s’il reste, comme dans toute œuvre humaine des choses à parfaire. Je pense à la mise en place des Ligues surtout de sorte à vraiment faire des Championnats régionaux qui pourraient déboucher sur un titre national très conséquent. Il y a des chantiers qui restent à faire. Maintenant, comme concilier les deux, il n’y a pas d'antinomie entre le club et la Fédération. Le club a ses activités propres et la Fédération a des activités à temps partiel. Il n’y a pas de grandes difficultés à joindre les deux.


On vous connaît également dans le milieu de la lutte sénégalaise…
Je suis pluridisciplinaire si je peux l’appeler ainsi. Je suis arrivé à la lutte par le truchement de l’ancien champion de lutte Birahim Ndiaye qui est en quelque sorte comme un grand-frère pour moi. Avec lui, j’ai passé une vingtaine d’années à la SONATEL. Je suis le SG de son écurie qui s’appelle Saku Kham Kham. Et à partir de cette écurie aussi, j’ai intégré l’Association des responsables des écoles et écuries de lutte au Sénégal, AREELS en initiales. Je contribue tant bien que mal à la bonne marche de cette association. Ce sont des associations qui ne vous prennent pas énormément de temps. Car après la mise en place, tout le reste n’est que suivi. Au niveau de l’AREELS, je suis juste un conseiller et j’apporte ma petite expérience et mon petit vécu. Les choses marchent bien à ce niveau et avec la prochaine Fédération qui se profile à l’horizon, nous avons là un gros chantier au niveau des écoles et écuries de lutte.


Réalisé par Souleymane SECK

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Hubert Mbengue

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