20ème édition Hoop Forum : Serigne Mboup et Mamadou Diop, autres fiertés Seed Academy

jeudi 11 août 2022 • 1260 lectures • 1 commentaires

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20ème édition Hoop Forum : Serigne Mboup et Mamadou Diop, autres fiertés Seed Academy

Anciens pensionnaires de Seed Academy, Serigne Mboup (responsable des Opérations des jeux basketball et Gestion des Locaux) et Mamadou Thia Diop (responsable des Locaux et Installations), sont des pièces maîtresses du dispositif de la Basketball Africa League. Mercredi, ils ont été donnés en exemple devant des anciens de l’Académie, dont certains sont devenus des coachs comme Remy Ndiaye (Miami), Sidy Sall (Rail), Makhtar Mbodj (Rail).

On peut aussi citer les basketteurs et basketteuses qui sont dans les différentes sélections nationales comme Bigué Sarr, Fatou Pouye, Bamba Diallo, Pape Maguet Diop, Makhtar Guèye, entre autres… Serigne Mboup et Mamadou Thia Diop sont les produits études -sport. Ils ont fait leur reconversion dans leur milieu naturel. Ils vivent et respirent basket et c’est pourquoi ils ne sont jamais loin du jeu. Ils partagent avec nous leur expérience à Seed et leur rôle au sein de la Basketball Africa League. Des locaux de Seed au CNEPS, ils sillonnent les parquets d’Afrique et du monde afin d’œuvrer pour le développement du basket. 


IMPACT DE SEED DANS VOTRE PARCOURS ?


Serigne Mboup : «C’est un réel plaisir de voir mes anciens. J’ai côtoyé certains à l’Académie au CNEPS. Je suis de la promotion 2007-2011. Gorgui Sy Dieng est venu en 2008. En tant qu’ancien, ça me fait énormément plaisir de les revoir. C’est le monde du basketball sénégalais en quelque sorte qui est réuni ici. Ça, c’est la future génération de dirigeants du basket-ball sénégalais. En même temps, la plupart d’entre eux sont actifs au niveau international et au Sénégal d’abord pour contribuer, mais ensuite pour faire du gaming time. Comme l’avaient déjà fait nos anciens. Tout l’honneur revient à Amadou Gallo Fall. Parce que c’est lui qui a tout commencé. Nous sommes tous ses enfants. Il y a au moins une quarantaine de personnes rassemblées ici. Mais sachez qu’il y a des milliers et des milliers de jeunes qui ont été impactés. Donc, tout ça c’est sa famille. Moi, je me réjouis de ça. Je sais qu’il est très content que nous soyons au-devant du basketball africain. Nous sommes là pour contribuer et essayer de développer le basketball à travers l’Afrique et à travers le monde». 
Mamadou Thia Diop : «Seed, c’est là d’où je viens. C’est ma famille, c’est tout pour moi. Je suis entré à Seed quand j’avais 13 ou 14 ans. Je suis passé à l’école de basket, ensuite je suis passé à l’académie où j’ai eu mon bac. Je suis allé à l’école Polytechnique où j’ai fait ma licence et mon master en génie civil. Après j’ai travaillé dans quelques structures de BTP au Sénégal. Je suis reparti à Seed en 2015 où j’occupais un poste de manager pour Youth Program. En 2017, j’ai quitté pour aller aux États-Unis où j’ai travaillé jusqu’à cette année même au mois de janvier. Et je suis revenu au Sénégal pour intégrer la BAL. Tout ce qui est infrastructure de la BAL et NBA Afrique, c’est ce que je gère. L’impact que Seed a eu, c’est que là-bas, on nous a appris à être des gens qui croient en eux-mêmes, qui croient en l’Afrique. Mais aussi qui sont formés à être des leaders. Pas seulement pour le Sénégal et l’Afrique mais pour le monde d’une manière générale. Donc, je pense que c’est ce même impact et ces vertus qu’on a avec nous et qui continuent à nous pousser et nous inspirer à continuer de faire ce que nous faisons un peu partout à travers le monde». 


LA RECONVERSION DANS LES METIERS DU SPORT ?


Serigne Mboup : «Le sport n’est pas seulement l’activité physique. Il y a aussi beaucoup d’activités intellectuelles. Il y a des commerciaux, des personnes qui sont dans la communication, dans le marketing. Par exemple, j’ai fait du basketball mais là je gère les opérations de jeu qui est complètement différent d’être là et de fournir des efforts physiques. Donc, c’est dans le monde du basket-ball et c’est en quelque sorte pour mettre en avant tous les métiers qu’il y a dans cette discipline. En tant que tel, je n’ai pas de travail. Parce que pour moi je fais quelque chose que j’aime, donc je suis en charge des opérations de jeu, de la gestion des infrastructures de la BAL. C’est-à-dire tout ce qui correspond à l’organisation des matchs, c’est sous ma responsabilité. C’est quelque chose que je vis souvent parce que j’ai joué au basket. Essayer de comprendre d’autres parties du basket, c’est quelque chose qui m’a beaucoup intéressé. Là, je me réveille chaque jour mais je ne vais pas au travail. Je fais ce que j’aime, je suis ma passion. Non, ce n’est pas du tout facile, c’est le haut niveau et ça demande beaucoup de professionnalisme. Mais, nous faisons avec parce qu’il y a une équipe derrière qui nous aide beaucoup. L’organisation des matches n’est pas facile sinon tout le monde allait le faire. Mais je pense que nous sommes une équipe qui est très jeune et dynamique pour nous aider». 


Mamadou Thia Diop : «C’est une très belle expérience et on est très fier de revenir à la maison pour participer à cette belle initiative qui est la BAL. Et là on est en train de changer la narrative pour l’Afrique mais aussi pour le monde. Pour que les gens puissent savoir qu’en Afrique aussi, on peut faire de très belles choses. Et c’est ce qu’on est en train de démonter ces deux dernières années. Je conseille aux jeunes de continuer à croire en eux-mêmes et d’écouter leurs coaches, de s’inspirer de ceux qui sont déjà passés à Seed. Nous, on s’est inspiré du fondateur, on s’est inspiré de nos mentors, de nos anciens. Donc, ils n’ont qu’à faire de même. Aller vers les anciens, poser des questions. Mais le plus important, se donner à 1500% dans tout ce qu’ils font. Aussi bien à l’école que sur le terrain. Parce qu’il faut allier les deux et garder espoir. Tout peut arriver dans la vie. Il faut juste continuer à croire à soi-même et faire les efforts nécessaires».

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Publié par

Mor Bassine Niang

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