Marketing sportif : SIBOO priorise la formation des jeunes

«J'aide les athlètes, sponsors et organisations sportives à saisir des opportunités gagnantes grâce à des stratégies marketing durables. On a un programme de formation pour les jeunes. C’est ce qui explique la présence de Jules Koundé. Ce sont les aspects terrains. On est dans le marketing sportif et la communication. C’est important pour un athlète de savoir gérer son image, parler avec les médias, entre autres… On veut donner des capacités aux jeunes de rebondir en dehors du football, car peu de jeunes vont avoir une grande carrière sportive.  En tout cas, l’idée est d’accompagner tous les sports. Il y a les JOJ qui arrivent. Ce projet ne s’adresse pas qu’aux footballeurs. C’est ouvert à tous. L’objectif est de former les plus jeunes et d’aider ceux qui vont percer dans le haut niveau», explique Oumy Salomon. 

«L’école joue un rôle important»
Ambassadeur du programme, Jules Koundé salue cette initiative et donne les raisons de son implication. «Ce projet est très important. Je suis aussi passé par là. Cela passe par beaucoup de travail (le sommeil, la nutrition…). Je suis très content de le représenter. Je connais Oumy depuis longtemps. C’est la grande sœur d’un de mes meilleurs amis. C’est un projet important. Le football laisse peu de place au hasard. Cela passe d’abord par la formation surtout chez les jeunes. Les petits détails font les grandes différences. L’école joue aussi un grand rôle dans la carrière. Elle m’a ouvert les yeux. Je suis curieux et je pense qu’il faut s’intéresser à d’autres choses même si on est jeune. Elle nous aide à prendre les bonnes décisions et surtout savoir être bien accompagné. Ce programme est intéressant et c’est pourquoi j’ai accepté d’accompagner». 
 Le sportifs de haut niveau vives une pression terrible surtout quand les résultats ne suivent pas. Ils sont exposés aux critiques de tout genre. Selon Jules Koundé,  il faut du recul et c’est que la formation intervient. «On est très tôt face à la critique. C’est le début du centre de formation. Donc, on doit se faire une carapace. C’est ce qui fait la beauté du projet SIBOO. Les critiques affectent les familles et proches. Cela peut être difficile à gérer mais il faut prendre le positif. Personnellement, je me concentre sur ce que je fais avant d’écouter les autres. Je suis investi dans ce que je fais. La critique fait partie du travail. Il faut être vigilant et donner les clés aux jeunes», rajoute l’international français. 
Il annonce toutefois des projets en Afrique : «J’ai envie de découvrir l’Afrique. Je vais visiter le Bénin, le pays d’origine de mon père. J’ai envie d’apporter ma contribution au développement du continent». 

Accompagner les athlètes dans leur reconversion
Invité de SIBOO, le Directeur technique national, Mayacine Mar, a mis l’accent sur la reconversion des sportifs qui n’ont pas souvent un bon accompagnement. «Je remercie tout le monde. Quand on parle de football, la FSF doit être là. Je pense que le football a beaucoup évolué. La présence de SIBOO est importante, surtout en militant dans la formation. Il est important de mettre l’accent sur le marketing sportif. Je crois que nos fédérations doivent se tourner plus dans cet aspect. Les sportifs doivent être accompagnés dans leur carrière pour qu’ils puissent penser à leur reconversion. Le seul métier ouvert aux footballeurs, c’est l’immobilier. La FSF va vous accompagner dans ce projet». 
Mor Bassine NIANG