Bombardier, écurie Mbour Bombardier : «Je sais de quoi est capable Franc»

«L’arène a besoin d’une ouverture au sommet»
«Je vais me répéter. Lorsque je citais les espoirs qui pourraient dominer l’arène, les années à venir, j’avais cité le nom de Franc. En 2009, j’avais proposé les grands contre les petits. L’arène a besoin d’une ouverture au sommet et je suis toujours dans cette logique. Je n’ai pas pris Franc pour quémander quoi que ce soit. Si je voulais quelque chose de clément, j’allais chercher ailleurs. J’ai affronté les adversaires les plus coriaces de l’arène. Les amateurs seront contents. Je ne vais pas trop parler pour ce combat. Je veux prouver aux gens que je suis toujours là. Je sais ce qui m’attend contre Franc. Je connais bien Franc. Je le suis depuis longtemps. Je sais de quoi il est capable.»

«Je ne suis pas un lutteur à qui l’on donne un ultimatum»
«Ne perdez pas votre énergie. Je ne suis pas un lutteur à qui l’on donne un ultimatum. Je pense que nous allons nous retrouver au centre, après le coup de sifflet de l’arbitre. Me concernant, également, je viendrai te chercher. Car je pense que tu ne reculeras pas. Et comme tu ne reculeras pas, le combat sera palpitant. Tu commences à me dépasser alors que je ne suis pas un adversaire que l’on malmène. Tu promets de venir après 30 secondes, je prends note. Tu m’as pris au meilleur moment. Je suis décidé à remporter ce combat. J’ai battu beaucoup d’adversaires qui mettaient leur pied droit en avant. Donc, je n’ai pas de souci avec les pieds. Je ne vais pas revenir sur mon combat contre Reug Reug. Car il appartient au passé. Mais sachez que ce combat contre Franc me tient à cœur.»

Assane Walo GUEYE